Odyssées antillaises : bèlè, buigine, gwoka
Publié il y a un mois
Retour sur l’origine du zouk et du shatta, des traditions ancrées en Martinique et en Guadeloupe qui nous permettront d’évoquer celles du bèlè, de la biguine, du woka et de l’incroyable jazz créole.
L’été est enfin arrivé et avec lui l’envie de danser et de mettre à l’honneur la Martinique et la Guadeloupe. Les musiques de ces deux îles sont parvenues en métropole seulement lorsqu'elles ont réussi à conquérir le reste du monde. Elles sont une rencontre entre la France et les États-Unis et sont écrites en créole, une langue qui reste définitivement celle de la résistance. Dans les années 30, c’est grâce à l’immense jazzman John Coltrane, expatrié à Paris et assidu du bal colonial rue Blomet que nous découvrons la biguine. Bien plus tard, il y a tout juste 40 ans, le génial groupe Kassav conquiert le monde avec son magistral Zouk. Un genre qui résonne aux États-Unis, au Congo, à Paris ou en Jamaïque. Plus récemment encore, c’est le shatta, un sous-genre du dance hall qui fait son apparition dans toutes les playlists du monde entier.