La Maxi Prog Tropikal
17h00 - 21h00
1
Now On Air:Ludovic Sony Feat Mehdy Charles
Tou sèl ankò
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Now On Air:Erik Pedurand
Cinéma
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Notre histoire
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Dans la peau
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ADDICT
Gestion des sargasses
La motion défendue par la Région Guadeloupe pour une gouvernance internationale face aux échouements massifs de sargasses a été adoptée à plus de 96 % lors du Congrès mondial de la nature de l’UICN à Abou Dhabi. Une avancée diplomatique majeure dans la lutte contre ce fléau écologique et sanitaire.Avant même l’ouverture officielle du Congrès mondial de la nature de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), qui se tient à Abou Dhabi du 9 au 15 octobre 2025, la Région Guadeloupe a remporté une victoire diplomatique inédite. La motion 029, plaidant pour la création d’une gouvernance internationale dédiée à la gestion des sargasses dans le bassin caribéen, a été adoptée à une écrasante majorité : 96,4 % des États (catégorie A) et 96,3 % des ONG et autres organismes (catégories B et C) ont voté en sa faveur.Un tournant diplomatique dans la lutte contre les sargassesCette motion, rédigée par la Région Guadeloupe avec le soutien de partenaires nationaux et internationaux — Écomaires, UICN France, Ministère des Affaires étrangères, Ministère des Outre-mer — constitue le premier texte adopté dans une enceinte onusienne sur les sargasses. Elle appelle non seulement à une reconnaissance juridique et biologique des échouements massifs, mais aussi à leur prise en compte dans les grandes négociations internationales : COP, Assemblée générale de l’ONU, Sommet des océans…Le texte s’inscrit dans une stratégie diplomatique de long terme, amorcée dès 2019 lors de la Conférence internationale sur les sargasses en Guadeloupe. Il a également inspiré le Plan d’actions international présenté par la France au Sommet des océans à Nice en juin 2025, consolidant ainsi la voix caribéenne sur la scène internationale.Un engagement régional renforcéCette réussite diplomatique s’accompagne d’une nouvelle responsabilité : la Guadeloupe prend la première vice-présidence de la sous-commission sargasses au sein de la Commission de la mer de l’AEC (Association des États de la Caraïbe). Ce rôle renforce le leadership régional de la collectivité dans la coordination des réponses au phénomène.Localement, la Région poursuit ses efforts à travers la mise en place d’un service public de gestion des sargasses, axé sur la protection sanitaire des populations, la préservation de la biodiversité côtière et le soutien au tissu économique — notamment les secteurs de la pêche et du tourisme.Vers une gouvernance internationale des sargassesDepuis 2011, les échouements de sargasses se multiplient dans la Caraïbe, causés par un cocktail de facteurs : réchauffement climatique, déforestation amazonienne, agriculture intensive, et modification des courants marins. En se décomposant sur les côtes, ces algues libèrent des gaz toxiques (hydrogène sulfuré, ammoniac) et des métaux lourds comme l’arsenic, affectant la santé humaine, les sols et les eaux.Avec l’adoption de cette motion 029, la Guadeloupe transforme un problème environnemental local en cause internationale. Le signal est clair : les sargasses ne relèvent plus d’un simple enjeu régional, mais d’un défi global qui nécessite une mobilisation sanitaire, scientifique, économique et diplomatique à l’échelle mondiale.
Il y a un mois
Chlordécone :
Un rapport de l'ONU alerte sur les difficultés que rencontrent les victimes dans les affaires ayant trait à des substances toxiques pour se faire entendre par la justice. Le rapporteur de ce document préconise dans sa conclusion une vingtaine de recommandations pour faciliter les recours des plaignants.Ce rapport de vingt-huit pages vise à présenter les grandes orientations pour améliorer l’accès à la justice et aux réparations pour les personnes soumises à certaines substances toxiques, telles que les polluants comme les molécules du chlordécone ou autres. Ce document de travail met en avant aussi les obstacles que peuvent rencontrer les victimes pour faire valoir leur droit, comme la charge de la preuve. "Dans bon nombre d’affaires ayant trait à des substances toxiques, les victimes sont tenues d’établir de manière indépendante les éléments essentiels de leur requête, c’est-à-dire de prouver, entre autres, l’existence d’une contamination et sa source" écrit Marcos Orellana, auteur de ce rapport.D’autres barrières se dressent aussi devant les plaignants comme les délais de prescriptions, comme c’est le cas dans l’affaire du chlordécone, dont l'affaire a été mise en délibérée en 23 mars 2026. L'accès à l’information ou à la transparence n'est pas toujours garantie, car parfois certaines données concernant le polluant ne sont pas accessibles au grand public ou sont masquées. Bien souvent, les coûts financiers des procédures rebutent certaines victimes. "Les coûts prohibitifs des procédures judiciaires, qui comprennent les frais de saisine, de représentation juridique, de collecte des éléments de preuve et d’expertise, empêchent souvent les victimes de se pourvoir en justice […] les demandeurs risquent non seulement de perdre leur procès, mais aussi de devoir couvrir les frais de justice de la partie adverse" éclaire ce rapport.Et parfois, les victimes sont confrontées à l’immunité d’État ou de certaines entités publiques. Dans ce rapport, les auteurs précisent que "toutes ces entraves aggravent les violations des droits de l’homme qui résultent de l’exposition à des substances toxiques."Une série de recommandationsSi le rapporteur spécial s’inquiète des obstacles pour les potentielles victimes de polluants ou autres pesticides, il avance une série de recommandations que peuvent suivre les plaignants. Dans un premier temps, il recense les pratiques déjà adoptées dans le système judiciaire pour alléger certaines prérogatives. Le rapporteur prend l’exemple notamment d’une affaire jugée en Italie : "la cour n’a pas jugé nécessaire ou approprié d’exiger des requérants qu’ils démontrent un lien avéré entre l’exposition à un type identifiable de pollution ou même à une substance nocive et l’apparition d’une maladie précise mettant la vie en danger ou entraînant le décès des suites de cette maladie".Dans ce même document, l’auteur propose 24 lignes directives que les états et institutions juridiques pourraient suivre. Exemple du numéro 2 : "les États devraient adopter des normes nationales relatives à la qualité de l’environnement, aux émissions et à la gestion des substances et déchets dangereux, conformément aux normes internationales et aux données scientifiques les plus sûres dont on puisse disposer, ou renforcer celles qui existent."En conclusion de ce rapport, Marcos Orellana l’auteur, s’alarme sur le fait que la pollution toxique ne "cesse de s’intensifier et peut empêcher des millions de personnes de jouir de leurs droits humains."
Il y a un mois
L'utopie zouk
Redécouverte de ce genre ultramarin dont l’image caricaturale a trop souvent masqué la richesse et l’audace.Pour ébaucher cette histoire parallèle de la pop française, il faut parler d'un genre musical antillais, hélas incompris en métropole : le zouk. Ses musiciens à la fois gardiens des traditions et magnétisés par le futur, leur approche unique de la collision sonore, le feu politique et utopique qui les consumait : autant de choses que beaucoup ignorent sur l'histoire de Kassav et de leurs émules, qu'ils soient chanteurs surdoués ou magiciens des machines. C'est ce que nous allons donc tenter de raconter dans ce premier épisode de notre histoire parallèle.
Il y a un mois
Odyssées antillaises : bèlè, buigine, gwoka
Retour sur l’origine du zouk et du shatta, des traditions ancrées en Martinique et en Guadeloupe qui nous permettront d’évoquer celles du bèlè, de la biguine, du woka et de l’incroyable jazz créole.L’été est enfin arrivé et avec lui l’envie de danser et de mettre à l’honneur la Martinique et la Guadeloupe. Les musiques de ces deux îles sont parvenues en métropole seulement lorsqu'elles ont réussi à conquérir le reste du monde. Elles sont une rencontre entre la France et les États-Unis et sont écrites en créole, une langue qui reste définitivement celle de la résistance. Dans les années 30, c’est grâce à l’immense jazzman John Coltrane, expatrié à Paris et assidu du bal colonial rue Blomet que nous découvrons la biguine. Bien plus tard, il y a tout juste 40 ans, le génial groupe Kassav conquiert le monde avec son magistral Zouk. Un genre qui résonne aux États-Unis, au Congo, à Paris ou en Jamaïque. Plus récemment encore, c’est le shatta, un sous-genre du dance hall qui fait son apparition dans toutes les playlists du monde entier.">
Il y a un mois
KoolFm Tropikal
Petit CanalAu centre de Grande-Terre, Petit-Canal a une histoire très liée à l’esclavage. C’est en effet le lieu de débarquement des navires négriers qui transportaient les esclaves venus d’Afrique et destinés aux exploitations sucrières, c’est ce que rappelle entre autre le monument commémoratif “Gwoka”. C’est pourquoi c’est un lieu de mémoire qui permet de regarder le passé en face, et mérite un détour pendant votre voyage en Guadeloupe.Bordée par la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique, la ville s’est développée à partir du XVIIIe siècle lorsqu’un canal a été creusé. Au bout de l’allée qui amène au débarcadère, se tenaient les marchés aux esclaves. Un escalier de pierre mène au plateau et à l’église. Y sont gravés les noms des ethnies africaines réduites en esclavage et vendues sur ces marchés. Lorsqu’on fait face à l’escalier, dos à la mer, on détecte une route sur la gauche qui se dirige vers le nord. En l’empruntant, après quelques mètres apparaît l’ancienne prison. Bien que délabrée, elle a conservé ses barreaux sur les murs et ses pièces principales.En haut du plateau, on accède enfin au bourg dans lequel se trouve l’église, mais aussi des maisons traditionnelles qui sont des témoins du passé. La commune comptait aussi une cinquantaine de moulins dont plus d’une trentaine sont encore visibles aujourd’hui.Une seule plage vaut le détour à Petit-Canal, l’Anse Maurice, située sur la côte Atlantique, où la baignade est agréable.
Il y a un mois
Mort d’une troisième enfant à La Réunion après un accident lors d’un rallye
Le 26 octobre, un véhicule participant au rallye de Saint-Joseph a fauché des spectateurs à La Plaine-des-Grègues, au sud de l’île. Un troisième décès alourdi le bilan de cet accident, a annoncé le parquet de Saint-Pierre ce lundi.
Il y a 2 heures
Municipales 2026 : en Guadeloupe, la crise de l’eau est une épée de Damoclès pour les élus locaux
La gestion des ressources hydriques est depuis longtemps défaillante dans l’archipel.
Il y a 4 heures
Priscilhia Logis, atteinte de spina-bifida myéloméningocèle : « Il ne faut laisser personne décider qui on est »
Référente handicap à France Travail pour la Guadeloupe et les îles du Nord, Priscilhia Logis veut lever les idées reçues sur le « frein sociétal » que constituerait, pour trop d’employeurs, le handicap au travail. Rencontre à l’approche de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, qui se déroulera du 17 au 23 novembre.
Il y a 4 jours
Loi contre la vie chère en outre-mer : le Sénat adopte un texte jugé insuffisant pour lutter contre la flambée des prix
Les élus ultramarins dénoncent un projet de loi vidé de ses mesures phares et redoutent une nouvelle vague de déception parmi la population.
Il y a 5 jours
Le Sénat très critique sur le projet de loi contre la vie chère en outre-mer
Les mesures proposées par le texte examiné en séance mardi 28 octobre n’auront que trop peu d’effet, a estimé la commission des affaires économiques.
Il y a 6 jours
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